Protégé dans son lit
Par de grands rochers
Que baisse la marée
La mer murmure une berceuse
Son sanglot d'amour
S'endort dans l'air du soir
Au large, elle retrouve son nid
Profondeurs colorées des coraux
Où la nuit et le silence règnent
Seule, bercée par sa respiration
Sous le regard du ciel luné,
Elle apaise en secret le
tourment de ses entrailles
Que la brise porte à la terre
En un délicieux chuchotement
De vague sur le rivage.